lundi 26 avril 2010

West US Trip Jour 8: Grand Canyon et Sedona - Los Angeles

On se lève ce matin après une très bonne nuit de sommeil dans notre motel à l’entrée du canyon. Malheureusement, la pluie tombe à travers la fenêtre. On devait visiter Sedona et Joshua Tree avant de rentrer à Los Angeles. Mais les intempéries vont hâteront notre retour. A Flagstaff (petite ville typique du Far West à la base des San Francisco Peaks, chaine de montagne la plus haute de l’Arizona), on se retrouve coincés dans une tempête de grêle. Impossible de visiter quoi que ce soit. 

Après une accalmie, nous repartons pour Sedona. Sedona m’apparaît être une très belle ville. Le centre contient nombre de boutiques de style cool/relax où l’on peut trouver de l’artisanat indien comme des vêtements hippies. Cependant, à cause du temps, on est déçus de ne pas pouvoir observer rochers rouges qui surplombe la ville. Ces rochers sont apparemment réputés pour les amateurs d’expériences mystiques. Cela aurait été l’occasion de se marrer un coup. 

Nous ne nous arrêtons pas non plus à Joshua Tree car la nuit tombe déjà lorsque nous arrivons à l’orée du parc. Nous filons donc tout droit sur LA. On aura passé la journée dans la voiture et écourté notre séjour d’1 jour. Mais à l’exception de Mesa Verde, on aura fait tout ce que l’on voulait faire.
Au total, nous aurons parcouru plus de 1827 miles soit 2940 kilomètres soit l’équivalent de Paris-Istanbul en voiture. Nous aurons visité 4 parcs nationaux (Zion, Bryce, Lake Powell, Grand Canyon), 2 monuments nationaux (Navajo National Monument, Canyon de Chelly), 1 paysage typique des westerns, 1 réserve indienne (la réserve). Nous aurons écouté plus de 43h et 26 minutes de musique qui déchire dans la voiture, raconté 3692 conneries. Nous nous serons assignés mutuellement 23 surnoms. J’aurai utilisé chaque soir une moyenne de 26g d’herbes de Provence pour agrémenter nos repas de fortune en camping. Enfin Romain se sera mis torse nu et remis en pull un nombre incalculable de fois, parce qu’il avait un coup trop chaud, un coup trop froid, ou peut-être juste pour m’embêter.

Bref, nous revenons en territoire connu, dans cette bonne vieille Los Angeles, débarcadère des espérances, bastion du rêve américain (notez l’envolée lyrique). Et si nos yeux sont certes bouffis de fatigue, notre tête elle, est pleine de souvenirs. Et ca… ca vaut son pesant de peanut butter.

2 commentaires:

  1. Chapeau pour le trip, et le récit haletant ;). On s'y croirait presque... Et on sent que vous vous êtes bien éclatés, ça fait plaiz !

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  2. super le blog dimichou ! (je me le met en favoris) et très bien écrit ;) j'espère que tu continueras à poster tes aventures made in USA xoxo

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